La corruption est l'un des fléaux les plus dramatiques qui frappent le monde globalisé. Elle affaiblit la légitimité politique, entraîne le gaspillage des ressources, affecte le commerce international et les flux d'investissements. Il convient de noter que la Constitution fédérale de 1988 prévoyait le soutien de divers mécanismes de contrôle pour éviter, entre autres maux, la corruption. Dans l'ordre constitutionnel actuel, nous trouvons, en plus des organes juridictionnels qui jouent le rôle d'appliquer et de distribuer la justice, les Cours des comptes et les Commissions d'enquête parlementaire pour contrôler l'administration publique. On ne peut oublier l'organe juridictionnel le plus important de la République, à savoir la Cour suprême, qui, en plus d'être la gardienne de la Constitution, est l'instance compétente pour juger les occupants des postes politiques les plus importants de la nation et a un rôle de sanction et d'exemple pour les autres organes, compte tenu de son importance pour le maintien de l'État de droit démocratique.