La première se réfère au cas où l'on admet que la morale et l'éthique ont des significations différentes, pour affirmer que les deux sont en crise - il s'agit, dans ce cas, d'une crise morale et éthique. La seconde concerne le cas où l'on admet que la morale et l'éthique ne sont pas distinctes dans leur sens, pour dire que lorsqu'on parle de la crise de la morale on parle aussi de la crise de l'éthique et vice-versa, comme des termes synonymes - il s'agit ici de crise morale ou éthique. La troisième, également pour le cas où, comme dans le premier, on admet que la morale et l'éthique sont distinctes en termes de signification, pour affirmer qu'il y a ou qu'il peut y avoir une crise morale (de la morale) sans une crise éthique (de l'éthique) et vice-versa - il s'agit de la perception que la morale peut entrer en crise sans que l'éthique cesse nécessairement de pouvoir mener une réflexion critique sur la métamorphose de la morale.