Il va de soi que l'extrême pauvreté en RDC a pour principales causes la corruption systématisée et la déficience managériale. Celle-ci n'est qu'une forme postcoloniale de la corruption systématisée qui ne cesse de se reproduire depuis l'époque léopoldienne jusqu'à ce jour ; c'est aussi un phénomène particulier se rapportant à la mauvaise gestion des ressources publiques. Suite à ses effets néfastes, les réformes d'Ajustement structurel et les différentes stratégies de développement n'ont pu aboutir en RDC.Par conséquent, la consécration de la méritocratie institutionnelle s'avère une solution idoine à la déficience managériale en tant que préalable incontournable à l'extirpation de l'extrême pauvreté en RDC. Toutefois, la méritocratie institutionnelle ne suffit pas à elle seule à accomplir le développement humain, car elle doit être complétée par d'autres conditions de réussite, à savoir le bannissement de la corruption systématisée, l'appropriation de la gouvernance institutionnelle et la réalisation stratégique du développement.