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A cet instant, je songe au mot de Péguy : "Il faut dire ce que l'on voit, et surtout, ce qui est plus difficile, il faut voir ce que l'on voit". Boko Haram est la caricature de la nouvelle génération de groupes terroristes jihadistes, "type Daesh"; un mélange de secte, de proto-Etat, de mouvement rebelle armé... Il est considéré comme le "groupe terroriste le plus féroce au monde". Ses "faits d'armes" sont longs comme le bras et les États du bassin du Lac Tchad: Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad sont terriblement éprouvés. Mais alors, où est donc passée l'ONU? Depuis trop longtemps, elle doit…mehr

Produktbeschreibung
A cet instant, je songe au mot de Péguy : "Il faut dire ce que l'on voit, et surtout, ce qui est plus difficile, il faut voir ce que l'on voit". Boko Haram est la caricature de la nouvelle génération de groupes terroristes jihadistes, "type Daesh"; un mélange de secte, de proto-Etat, de mouvement rebelle armé... Il est considéré comme le "groupe terroriste le plus féroce au monde". Ses "faits d'armes" sont longs comme le bras et les États du bassin du Lac Tchad: Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad sont terriblement éprouvés. Mais alors, où est donc passée l'ONU? Depuis trop longtemps, elle doit faire face à un épuisement de ses outils classiques. Elle est dépassée. Au fond, ne surestime t-on pas volontairement son pouvoir d'action contre un phénomène à la rationalité équivoque et aux ramifications géopolitiques complexes? L'apathie et l'atonie de l'ONU dans la "guerre" contre le terrorisme islamiste est en partie, de la responsabilité politique et morale des États qui freinent les processus d'harmonisation des normes ou la coopération internationale contre le phénomène. Malgré toutes ses imperfections, l'ONU, dans un monde dont les repères vacillent, est une "République des esprits".