La post-modernité est discutée depuis la sphère épistémologique, c'est-à-dire le discrédit des critères universels de légitimation de la connaissance, comme le préconise Lyotard ; depuis la dimension éthique, comme étant une coexistence de principes éthiques divers et différents pour une coexistence des individus dans une même communauté, comme le postule Lipovetsky. Au vu de ces idées, la question se pose de savoir quel est le statut du Mozambique dans le phénomène de la post-modernité, qui, bien que n'étant pas un pays occidental, vise à produire un savoir qui, simultanément, favorise le bien-être de ses citoyens et garantit leur vie. Pour cette raison, l'idée défendue dans cette étude est que le Mozambique doit produire un savoir qui, simultanément, s'approprie les effets bénéfiques (savoir spécifique et autoréférence éthique) et résiste aux maux (mercantilisme scientifique et individualisme) de la société occidentale.