Le Pois rouge (Abrus precatorius, Viviman, Awinoukouman), le Cadoque ou la Cassie (Caesalpinia bonduc, Adjikuin, Adjikuitin), le Pommier de Sodome (Calotropis procera, Amonman, Wagachiman) et l'Hysope (Hyssopus officinali, Dessiguéman, Hounman), ont des propriétés d'antispasmodique, d'antiviral, d'anti-inflammatoire, d'antiparasitaire, d'antitumoral, d'anti-colique, d'anti-conjonctivites. Ils traitent la diarrhée, les éruptions cutanées, l'asthme, les troubles gynéco-obstétriques, les kystes, les myomes, les fibromes, les trompes bouchées, les éjaculations précoces, les complications de menstruation, d'accouchements, de fausses couches, de faiblesse sexuelle, de fertilité, d'éruptions cutanées de de fièvre typhoïde, de calcul rénal, les affections de la rate, l'orchite, la hernie, la salmonellose, la drépanocytose, l'hypersudation. Ils stimulent l'ovulation, améliorent le sperme. Ils guérissent les ecchymoses, les douleurs rhumatismales, les dépressions nerveuses et les angoisses, les dartres, l'eczéma, l'acné. Ils ont les vertus de purification, de protection contre les puissances du mal. Au Bénin, l'hysope est utilisée contre la fusillade mystique (le tchakatou).