Un quart de siècle, plus ou moins, est passé depuis que notre ami a quitté la Californie en ayant sous le bras un diplôme de " magistère " comme notre frère Taabbata, [Sharran] l'Ancien , avait sous le bras, le Mal. Notre ami réfléchissait à la mission qu'il allait remplir. Allait-elle être du niveau trois ou quatre selon l'ancien classement (à cette époque, il y avait un débat philosophico-administratif sur les différents genres de " magistère ". La discussion s'est conclue sur le fait que le magistère de notre ami était du premier degré et donc qu'il méritait la troisième classe) ? Depuis ce temps, il est revenu en Californie un nombre de fois ne dépassant pas les doigts d'une seule main dans des missions officielles ne durant pas plus d'un ou deux jours. Il revient maintenant avec des passeports et les documents des bagages sous les bras. Il mène un bataillon formé de son épouse, de sa fille, des trois garçons et - crois le ou pas - de sa belle-mère. Le voici, debout, avec un air faussement humble, comme d'habitude, devant chaque bureaucrate donnant des ordres et interdisant - face au poilicier de l'air et des frontières.