La scolarisation en Afrique depuis les années 2000 a fait d'importants progrès à la mise en oeuvre de nouvelles politiques plus favorables à l'accès. Les progrès, parfois remis en cause par les défenseurs d'une « éducation de qualité », rendent ces politiques responsables de la faiblesse du niveau des acquis scolaires des apprenants. Comment rendre la pratique enseignante, de qualité et efficace ? Cette interrogation voit se développer les recherches sur la qualité globale de l'éducation. Si plusieurs résultats de recherches en éducation ont montré que le milieu d'origine des apprenants est responsable en partie des réussites/échecs observés, en revanche d'autres recherches ont amenés les chercheurs, non convaincus d'épouser les paradigmes en usage dans les pays favorisés, à se pencher sur le cas des pays pauvres. La présente étude de cas s'attache à montrer que les facteurs scolaires comme, les enseignants, les élèves et les classes, doivent être davantage pris en compte.