Apprendre le droit, l'éthique et déontologie professionnelle est certes bon pour combattre l'ignorance au sujet des normes fondatrices de la profession. Il serait encore mieux si celui qui a choisi le métier d'informer s'exerce à vivre au quotidien les prescrits de droit et les valeurs qui régissent sa profession. Avoir les textes est une chose, les respecter en est une autre. Le journalisme s'est fait de l'imperfection une spécialité : toujours vite, superficiel, toujours injuste, corrompu (coupage), ... L'absence de l'équilibre dans la répartition du temps d'antenne, d'indépendance, l'accès aux sources d'informations officielles constituent les défauts qui handicapent la presse boyomaise. Les raisons de la transgression des normes d'éthique et de déontologie de journaliste sont liées aux mauvaises conditions socioprofessionnelles des journalistes à Kisangani.