De l'ensemble de ces résultats nous avons pu tirer que les observations, microscopique et macroscopique, des encéphales des poissons normaux et malformés ainsi que l'étude moléculaire n'ont pas montré la présence des parasites. De plus, Les résultats des dosages biochimiques montrent un état de stress oxydatif chez les poissons déformés marqué par l'élévation des teneurs en MTs, la diminution des teneurs en PSH ainsi que la modification de l'activité enzymatique du SOD. L'absence d'une cause claire associée avec la scoliose nous laisse poser la question à ce que la scoliose pourrait être idiopathique (sans cause précise). Ce qui nous mène à valoriser ces deux espèces comme modèle adéquat pour l'étude de la scoliose chez l'homme qui est idiopathique dans 80% cas. Dans ce but, il nous parait intéressant, en premier lieu, de séquencer les gènes impliqués dans la squelettogenèse et, en second lieu, d'obtenir des lignées cellulaires (cellules souches embryonnaires ou pluripotentes induites) permettant l'étude de ces gènes au cours du développement.