La présente étude vise à contribuer à une meilleure connaissance des stratégies endogènes de conservation des sols dans les Arrondissements de Lougba et de Koko. La Méthode utilisée est axéé sur la recherche documentaire et l'enquête de terrain (MARP). Ainsi, un échantillon de 115 personnes a été défini suivant un choix raisonné. Les travaux issus de cette étude montrent que à Koko 23,02 % des terres sont fertiles, 15,87 % sont peu fertiles et 0,79 % très fertiles. A Lougba, 30,95 % des terres sont fertiles, 21,43 % non fertiles, et 7,94 % sont très fertiles. Cela a permis d'identifier trois (03) types de dégradation (biologique, physique, chimique). Les activités telles que l'agriculture, l'exploitation forestière, l'élevage sont reconnues comme des facteurs dégradants des sols, ajoutés aux facteurs naturels (érosion et la sécheresse). Ces dégradations ont entrainé la baisse des rendements agricoles des cultures de bases (Zea mays, Lycopersicon esculentum Abelmosehus eseulentus)causant ainsi d'énormes conséquences socio-économiques et environnementales. Face à cette situation, les paysans ont adopté des mesures de gestion durable des terres (rotation des cultures...).