Le livre vise à rendre visibles les résultats d'une recherche qualitative sur les expériences de discrimination à l'encontre des personnes transgenres au Chili, dans une perspective de droits de l'homme, en tant qu'horizon éthique de la discipline du travail social. À partir d'une approche épistémologique constructionniste et queer, des éléments centraux de la théorie féministe sont articulés pour comprendre les effets du mépris social dont souffrent les personnes transgenres, en soulignant les espaces publics où la violence à leur égard est la plus intense. Cela nous permet d'arriver à des réflexions disciplinaires qui resituent la notion de reconnaissance et de dignité humaine pour le développement d'interventions sociales.