Depuis les indépendances, l'Afrique en général et la RD Congo en particulier, sont plongés dans un cycle de violences indescriptibles. Le recours à la violence est devenu l'un des moyens pour se faire entendre et faciliter l'accès au pouvoir. Un regard attentif sur la jeunesse montre que celle-ci vit d'une façon particulière cette situation de crise. Souvent utilisés comme marchepied dans cette entreprise de conquête et de conservation du pouvoir, les jeunes sombrent dans la délinquance et la violence. En perpétuelle confrontation cette jeunesse serait-elle vouée à un avenir sombre ou sans issue ? En d'autres termes, la violence aurait-t-elle vraiment le dernier mot ? L'auteur, pour qui l'éthique de responsabilité demeure la pierre angulaire pour le renouveau et l'évolution de toute société viable, spécialement dans le monde des jeunes, tente par cet ouvrage de répondre à ces questions, et d'analyser comment ce point de vue favorise un esprit critique, fait un procès sans complaisance des antivaleurs et, enfin, propose ses cadres de débats et d'échanges qui rendent possibles l'épanouissement de tout homme et de tout l'homme.