Domestication de Irvingia gabonensis (Aubry-lecomte ex O¿Rorke) - Pakeujou Tchientche, Régine
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Irvingia gabonensis pousse naturellement sur des sols acides ayant une faible CECE et contenant de faibles quantités de matière organique, de phosphore disponible et de bases échangeables. La saturation en aluminium est plus élevée dans l écosystème forestier qu'en cacaoyère. Malgré les différences observées dans la composition chimique des sols des deux écosystèmes, ces variations ne semblent pas constituer un facteur limitant pour la croissance et le développement de l'espèce. Excepté le Calcium et le Magnésium, aucune différence significative n a été observée dans la composition chimique…mehr

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Produktbeschreibung
Irvingia gabonensis pousse naturellement sur des sols acides ayant une faible CECE et contenant de faibles quantités de matière organique, de phosphore disponible et de bases échangeables. La saturation en aluminium est plus élevée dans l écosystème forestier qu'en cacaoyère. Malgré les différences observées dans la composition chimique des sols des deux écosystèmes, ces variations ne semblent pas constituer un facteur limitant pour la croissance et le développement de l'espèce. Excepté le Calcium et le Magnésium, aucune différence significative n a été observée dans la composition chimique des feuilles des arbres dans les deux écosystèmes. Ces feuilles contiennent plus d azote et de potassium que de phosphore, de magnésium, et Calcium. Quant aux micro-éléments, I. gabonensis contient plus de manganèse et de fer que de zinc et cuivre. Certains de ces éléments apparaissent comme préférentiellement absorbés par I. gabonensis comme l indique la forte mais non significative corrélation entre la composition en N et K des feuilles et du sol. Les résultats de la distribution racinaire de I. gabonensis indique un modèle linéaire de distribution des racines quelque soit l écosystème.
Autorenporträt
Ingénieur, diplômée de la Faculté d'Agronomie à l'Université de Dschang, Cameroun. Assistante de Recherche à l'AVRDC-The World Vegetable Center, a suivi des formations au Kenya (Méthodologie de la Recherche), en Thaïlande (Bonnes Pratiques Agricoles) et aux Philippines (Rédaction Scientifique). Elle a travaillé à l'ICRAF (World Agroforestry Center)