L'étude avait pour objectif d'actualiser les données sur le paludisme chez les patients vivants avec le VIH dans les services de maladies infectieuses et tropicales du CHU du point G de Bamako. C'était une étude prospective allant du 1er octobre 2016 au 10 décembre 2017 sur une population de 101 patients séropositifs ayant une goutte épaisse positive hospitalisés dans le service. La fréquence du paludisme chez les PVVIH était de 25% avec une population d'âge moyen de 42 ans et sex-ratio M/F de 0,90. La majorité des patients était type 1 de VIH et stade IV selon l'OMS. La survenue d'un paludisme grave était indépendante du stade de VIH ainsi que les déficits immuno virologiques. L'instauration d'un traitement antipaludique bien suivi améliorait l'évolution biologique d'une anémie et participait à la négativité de la goutte épaisse. La survenue de décès chez les PVVIH serait liée à l'association d'un paludisme grave.En conclusion le paludisme est relativement fréquent et grave chezles PVVIH mais une prise en charge rapide et efficace doit être mise en place pour une bonne évolution de la maladie.