Les ménages ruraux dépendent des biens et services forestiers fournis gratuitement pour leur bien-être. Les enquêtes sur le budget des ménages n'intègrent pas les revenus forestiers et, par conséquent, leur impact sur le revenu, la consommation et le bien-être général des ménages est mal compris. Ce livre a tenté d'examiner la contribution économique de la forêt de Ngong aux ménages ruraux qui l'entourent. Il indique que les ressources forestières les plus exploitées par les ménages sont le bois de chauffage, suivi du miel, des poteaux, des légumes et enfin des herbes médicinales. En outre, le livre révèle que seuls le nombre de têtes de bétail et le revenu par quintile ont une incidence sur l'extraction des ressources forestières. L'extraction des ressources forestières absolues est la plus élevée dans les 20% supérieurs (ménages les plus pauvres). Le prélèvement mensuel estimé de ressources forestières par ménage était de 5 309 KES. L'ouvrage conclut que les ménages les plus pauvres sont plus dépendants des ressources que les riches. Par conséquent, un effort pour équilibrer les préoccupations environnementales et les moyens de subsistance durables devrait garantir que les familles vivant dans la région reçoivent un équivalent de 5 309 KES par mois pour alléger leurs souffrances au cas où elles seraient transférées vers d'autres zones non forestières.