Au nombre des facteurs d'amélioration du niveau de vie figure l'éducation. Cependant, du fait de l'ampleur de la pauvreté en Côte d'Ivoire, l'intégration de l'éducation dans la fonction de bien être ne fait pas l'unanimité. D'où la décision de certaines personnes de quitter prématurément l'école pour satisfaire l'urgence des besoins immédiats. Cette étude s'attache à analyser la déperdition scolaire et ses conséquences sur l'emploi et le niveau de vie des femmes en particulier. Elle montre la présence des femmes sur le marché secondaire, qu'elles aient quitté prématurément l'école ou non. L'étude révèle aussi que le niveau de vie peut, même en cas de déperdition scolaire, ne pas être faible. L'occupation d'un emploi peu valorisant par un individu n'implique pas forcément qu'il soit pauvre.