Les droits de l'homme ne s'arrêtent pas aux portes des prisons. Le détenu a des droits fondamentaux protégés par des mécanismes internationaux conventionnels de protection des droits de l'homme. Ils sont prévus par divers textes des Nations Unies qui, à ce jour, n'organisent que le contrôle non juridictionnel fondé sur deux types de contrôle: sur plainte et sur rapport. Les mécanismes juridictionnels, qui seuls, offrent une garantie effective de respect des droits du détenu et donnent tout son sens à son droit d'action individuelle, sont organisés uniquement par deux conventions régionales: les Conventions européenne et américaine des droits de l'homme. A quand donc l'avènement d'une juridiction universelle de protection des droits de l'homme ayant une section spécifique de traitement des requêtes venant des personnes détenues afin de combler une telle béance?