La plupart des PME du pays ne disposent pas des capacités nécessaires en termes de personnel qualifié pour gérer leurs activités. En conséquence, elles ne sont pas en mesure de publier des informations financières de la même qualité que celles des grandes entreprises et ne sont donc pas en mesure de fournir des états financiers audités, ce qui est l'une des conditions essentielles pour accéder au crédit auprès des institutions financières. Les institutions financières ont peu d'influence sur le financement des PME car la plupart des propriétaires ou des dirigeants de PME utilisent fréquemment les bénéfices non distribués ou les profits (autofinancement) et les fonds provenant de parents/amis pour financer leur entreprise. Une autre révélation intéressante concernant le taux élevé de défauts de remboursement des prêts contractés, est liée à la situation de trésorerie serrée de ces PME qui est principalement due à des difficultés dans la gestion des comptes clients des PME respectives interrogées. Encourager les institutions financières (banques et non-banques) à mettre en place des services d'affacturage, faire appliquer la loi sur l'information sur le crédit et enfin offrir des incitations fiscales aux banques qui prêtent aux PME pour encourager les autres à faire de même. L'analyse devrait être utile aux petits et moyens entrepreneurs.