Les écarts de taux d'intérêt élevés affectent négativement le niveau de croissance économique d'un pays et l'efficacité des institutions financières. Ceci est mis en évidence par la relation inverse entre les écarts de taux et le niveau du PIB et le ratio M2/PIB comme indicateurs de la croissance économique et du niveau d'intermédiation financière dans cette étude respectivement. En outre, la relation directe entre le taux bancaire, les taux des bons du Trésor et le ratio des prêts non productifs par rapport au crédit du secteur privé dans cette étude indique les risques d'éviction de l'investissement du secteur privé qui affecte aussi négativement le niveau de développement économique d'un pays. Ce n'est pas une "bonne nouvelle" pour un pays en développement comme l'Ouganda. Des mesures doivent donc être prises pour réduire les écarts de taux d'intérêt en Ouganda.