Depuis sa fondation en 1889, l'Université de Fribourg a accueilli des intellectuels étrangers venant autant de pays voisins (la France ou l'Allemagne) que de pays plus exotiques . Mais la Réforme de Bologne a entraîné une modification du visage de l'étudiant étranger en Suisse, et à Fribourg en particulier. Dans sa thèse, l'auteure répertorie des discours en circulation sur les migration(s) hautement qualifiée(s) en Suisse afin d'en mesurer l'impact sur les récits de vie de diplômés étrangers en processus d'établissement dans leur ville d'études. Ce travail s'ancre dans le champ de la…mehr
Depuis sa fondation en 1889, l'Université de Fribourg a accueilli des intellectuels étrangers venant autant de pays voisins (la France ou l'Allemagne) que de pays plus exotiques . Mais la Réforme de Bologne a entraîné une modification du visage de l'étudiant étranger en Suisse, et à Fribourg en particulier. Dans sa thèse, l'auteure répertorie des discours en circulation sur les migration(s) hautement qualifiée(s) en Suisse afin d'en mesurer l'impact sur les récits de vie de diplômés étrangers en processus d'établissement dans leur ville d'études. Ce travail s'ancre dans le champ de la didactique des langues et des cultures étrangères. Il s'agit d'une recherche qualitative, menée dans une perspective anthropologique. Dans ses analyses, l'auteure s'inspire d'autres disciplines telles que la sémiotique ou la narratologie.
Dotée de licences en Histoire de l¿art et en Littérature anglaise (Université Lausanne, Suisse), Alessandra Keller-Gerber a obtenu son doctorat en Didactique du plurilinguisme et des langues étrangères en 2016 à l¿Université de Fribourg (Suisse). Ses domaines d¿intérêt sont les pratiques réflexives, aussi bien comme méthode de recherche que comme moyen d¿enseignement. Ses travaux se centrent sur la figure de l¿étudiant mobile.