A partir d'une clinique de psychologue en structure de "travail protégé" et dans une perspective à la fois philosophique et psychanalytique, cette étude se propose d'envisager les enjeux psychiques d'une (re)mise au travail de personnes présentant des troubles psychotiques stabilisés. L'auteure analyse comment le travail repose sur une mobilisation du corps et peut, par ce biais, représenter une voie de soin. L'analyse du travail dit "protégé" ouvre, selon elle, des perspectives d'analyse concernant le travail contemporain dit "ordinaire".