Malgré les nombreuses études portant sur la relation entre la Chine et les États-Unis, il est relativement peu fréquent que ces analyses abordent le concept de puissance. Celui-ci, bien que souvent réduit à la dimension capacitaire des États, revêt pourtant une complexité théorique, laquelle reflète la richesse analytique de cette notion. En effet, outre les capacités, la puissance comprend des éléments de processus, de relation et de mobilisation des moyens. L'auteur, en construisant son étude autour de ce concept de puissance et en s'appuyant sur un grand nombre de références théoriques, illustrées par des cas pratiques, nous présente une approche à la fois originale dans sa dimension théorique, et nécessaire à une étude comparative de la Chine et des États-Unis.
Si la majorité des thèses actuelles défendent une situation de déclin des États-Unis et la fin de la suprématie de ces derniers sur la scène internationale, l'auteur prend le contrepied de ces positions en soutenantque les États-Unis continuent à tenir leur rôle de leader dans un nouvel ordre international. Le Professeur Struye suggère en ce sens une adaptation de ce rôle en fonction de l'émergence d'autres puissances, dont la Chine, avec comme objectif final de se maintenir en tant que numéro un. Ainsi, allant à contre-courant des études annonçant l'émergence chinoise, cet ouvrage défend in fine la thèse suivante : et si Washington continuait à dominer la scène internationale ?
Si la majorité des thèses actuelles défendent une situation de déclin des États-Unis et la fin de la suprématie de ces derniers sur la scène internationale, l'auteur prend le contrepied de ces positions en soutenantque les États-Unis continuent à tenir leur rôle de leader dans un nouvel ordre international. Le Professeur Struye suggère en ce sens une adaptation de ce rôle en fonction de l'émergence d'autres puissances, dont la Chine, avec comme objectif final de se maintenir en tant que numéro un. Ainsi, allant à contre-courant des études annonçant l'émergence chinoise, cet ouvrage défend in fine la thèse suivante : et si Washington continuait à dominer la scène internationale ?