Résumé: La pisciculture ivoirienne s'est mise en oeuvre grâce aux politiques orientées vers la diversification agricole, l'amélioration des revenus des ruraux et surtout vers la sécurité alimentaire. Depuis le milieu des années 70, ce secteur bénéficie d'une attention particulière dans les politiques nationales de développement économique et social. Diverses initiatives de valorisation ont ainsi été menées avec l'assistance technique et financière des organismes de coopération internationale. Bien qu'ils aient parfois ouvert des perspectives encourageantes en termes d'émergence d'un dynamisme aquacole local, les résultats de ces projets restent dans l'ensemble encore mitigés à l'échelle nationale pour des raisons d'ordre technique, politique, économique et social. Tout ceci produit des dysfonctionnements qui menacent les perspectives tant escomptées, de professionnalisation de l'activité. Et pourtant, la Côte d'Ivoire dispose d'un potentiel piscicole important qui, bien exploité, pourrait contribuer à réduire sa dépendance halieutique et améliorer son économie.