La haute atmosphère de Vénus n'est que difficilement accessible aux mesures in situ. Depuis 2006 néanmoins, la sonde Venus Express de l'ESA observe cette région par le biais de traceurs que sont les luminescences atmosphériques nocturnes, aussi appelées airglow. Cette étude se concentre sur l'analyse des spectres ultraviolets enregistrés par Venus Express et propose des résultats inédits concernant sa dynamique, sa composition et les interactions de la mésosphère de Vénus avec la basse atmosphère d'une part et avec le flux solaire extrême ultraviolet d'autre part.