Dans un monde de plus en plus urbanisé où règnent béton et bitume, les espaces verts apparaissent comme un élément indispensable pour le développement harmonieux de la ville. Ils se présentent en principal îlot de nature dans le tissu urbain essentiellement minéralisé. Malheureusement, dans la plupart des capitales subsahariennes, l'aménagement des espaces verts n'arrive pas à suivre le rythme d'accroissement de la ville. A Lomé particulièrement, la plupart des espaces verts prévus dans les documents d'urbanisme sont restés à l'étape de projets. Par ailleurs, les quelques infrastructures vertes qui subsistent à l'échelle de cette agglomération sont constamment menacées par les bâtis et les activités informelles. En quoi la croissance rapide de Lomé impacte-t-elle sur les aménagements verts ? C'est la principale question traitée dans cet ouvrage. À travers une approche à la fois quantitative et qualitative, il ressort de cette étude que Lomé avec ses 28 000 hectares de superficie pour près de 2 millions d'habitants ne dispose que de 101 ha d'espaces verts publics soit 0,68 m2 d'espace vert par habitant.