Après l'accession de la Côte d'Ivoire à l'indépendance en 1960, les nouvelles autorités du pays ont reconduit la politique coloniale en ce qui concerne l'aménagement de l'espace urbain. L'Etat s'est imposé comme Maître du jeu urbain et, le lotissement, le seul moyen de production de l'espace urbain. Les lotissements administratifs initiés par l'Etat ont été réalisés par les Maires et les sous-préfectures. Cependant en 2014, l'Etat consolide les droits coutumiers et donne la possibilité aux collectivités villageoises, aux promoteurs coutumiers et aux opérateurs privés d'initier le lotissement de leurs parcelles.Parallèlement à ce changement dans la législation, le processus d'urbanisation amorcé depuis les années 50 va crescendo. L'extension spatiale des villes existantes et la création de nouvelles villes et/ou l'urbanisation galopante sont les manifestations de ce phénomène.La dynamique spatiale de la ville de Zoukougbeu est remarquable. La ville a débordé largement son site originel et s'étend vers les villages Garobo et Danhoungbeu. Initialement situés en périphérie, ces villages sont aujourd'hui intégrés à la ville.