Le Cameroun, à l'instar des autres pays d'Afrique Centrale recouvert par la forêt du Bassin du Congo dispose des espaces forestiers qui sont vulnérables aux effets cumulés de l'anthropisation et de la variabilité inter annuelle des précipitations. Cette situation se caractérise par une dynamique régressive qui obère ses différents services écosystémiques depuis les années 1980. Ainsi, les activités anthropiques notamment l'agriculture, qui contribue à la consolidation de la sécurité alimentaire et à l'amélioration des conditions de vie de plus de 80% de la population est considérée comme la principale cause de la réduction de ces espaces forestiers, parfois protégés. D'où la mobilisation de plusieurs stratégies de gestion locale comme la gestion participative, l'agroforesterie et l'amélioration de la sécurité de ces milieux sensibles. Il y a donc une nécessité de symbiose entre la pression anthropique, la quête de la ressource pour l'alimentation et la protection de l'environnement.