Le processus de normalisation politique entamé en RD.Congo se heurte à la survivance des groupes armés qui font de la violence leur ultime ressource politique en dépit du fait que la violence est un mode non conventionnelle de participation politique. Cet ouvrage analyse donc les fondements de la violence dans un Etat qui se veut démocratique en passant au crible les facteurs explicatifs de la survivance des groupes aux politiques de démilitarisation et illustre les recompositions sociopolitiques relatives à l'activité milicienne.