La gouvernance de l'enseignement primaire a connu des transformations notables avec la mise en oeuvre de la décentralisation et de la communalisation intégrale en 2006, au Burkina Faso. D'une gestion jadis centralisée, elle passe à un mode décentralisé avec ses corollaires de dispositifs et de mécanismes, mais aussi de leurres et de déceptions. De ce fait, la commune devient par excellence le milieu d'intervention des acteurs aussi divers que variés par leur typologie et appartenance. L'exécutif local peut-il promouvoir un enseignement primaire de qualité dans la commune rurale de Saponé par la coordination des interventions des différents acteurs tout en préservant le lien social?