Les animaux de compagnie constituent dans les zones afrotropicales, un mal nécessaire. En effet, la plupart des citoyens estiment qu'il n'est pas utile d'entretenir à coup de grands frais financiers un animal de compagnie. Toutefois, sa présence au sein de la famille concourt à rendre le cadre de vie agréable ; en jouir donc sans s'en occuper! A travers le présent travail, il ressort que l'amélioration du cadre de vie de ce compagnon, FIDÈLE AMI de l'homme, suffira à lui assurer une bonne santé et une espérance de vie raisonnable. La puce du chat C. f. strongylus rencontrée chez des animaux de compagnie, dans la ville d'Abidjan (température et humidité relative très peu variables) se développent moins vite que la sous-espèce voisine du continent européen (C. f. felis) ; sur qui, plusieurs études ont été réalisées. De ce fait, il devient impératif de proposer des protocoles de lutte modifiés, tenant compte de la biologie et l'écologie de C. f. strongylus, pour une lutte efficiente. Ainsi, ces données bio-écologiques permettront-elles de proposer des essais de lutte raisonnée contre ces puces chez le chien et peut-être chez d'autres animaux de compagnie ou d'élevage.