L'une des questions d'actualité de la période moderne est de clarifier les mécanismes de régulation neuroimmunoendocrinienne de l'homéostasie. La présence d'une coopération cellulaire, la continuité des stades de développement et la régulation par le type de rétroaction compliquent considérablement la recherche au niveau du système biologique. Dans ce cas, les questions de régulation hormonale des processus de prolifération lymphatique et de différenciation des lymphocytes sont résolues dans les conditions d'un modèle simple d'interaction antigène-anticorps. Cette étude est pertinente du point de vue de la possibilité de régulation des récepteurs cellulaires dans des conditions concrètement créées sans de nombreux facteurs d'environnement cellulaire. Il a été établi pour la première fois que les groupes de différenciation et les antigènes de classe d'histocompatibilité II peuvent avoir une affinité avec les récepteurs hormonaux et réagir de manière croisée en les utilisant comme ligands. Des faits intéressants sur l'inhibition de l'activité des récepteurs hormonaux non spécifiques des lymphocytes ont été obtenus. La possibilité d'une réaction croisée des hormones ouvre des perspectives pour l'étude plus approfondie des mécanismes subtils de l'interaction entre les hormones et la surface des cellules. Il s'adresse aux immunologistes, aux physiologistes et aux chercheurs.