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Le nématode Pratylenchus coffeae représente un ravageur majeur des bananiers. Les produits chimiques dont l'usage est polluant sont les plus utilisés pour lutter contre ce nématode. Dans l'optique de rechercher des alternatives à la lutte chimique, ce travail a été initié. Il vise à évaluer l'effet du lixiviat sur la tolérance du bananier aux attaques de Pratylenchus coffeae. Quatre différents traitements, lix- (absence de lixiviat), lix 100 (lixiviat à 100 %), lix 25 (lixiviat à 25 %), lix 5 (lixiviat à 5%) ont été appliqués à des plants de bananier des cultivars Corne 1 et Pita 3 pendant un…mehr

Produktbeschreibung
Le nématode Pratylenchus coffeae représente un ravageur majeur des bananiers. Les produits chimiques dont l'usage est polluant sont les plus utilisés pour lutter contre ce nématode. Dans l'optique de rechercher des alternatives à la lutte chimique, ce travail a été initié. Il vise à évaluer l'effet du lixiviat sur la tolérance du bananier aux attaques de Pratylenchus coffeae. Quatre différents traitements, lix- (absence de lixiviat), lix 100 (lixiviat à 100 %), lix 25 (lixiviat à 25 %), lix 5 (lixiviat à 5%) ont été appliqués à des plants de bananier des cultivars Corne 1 et Pita 3 pendant un mois. Puis, ces plants ont été inoculés avec 500 individus afin d'évaluer l'effet des traitements au lixiviat contre le nématode. Il ressort de cette étude que le lixiviat aux doses de 5 % et 25 % ont permis d'obtenir de meilleurs paramètres agronomiques. Les plants des cultivars Corne 1 traités à la dose de 25 % et ceux de Pita 3 traités à la dose de 5 % ont acquérir une tolérance aux nématodes. Les plants du cultivar Pita 3 ont été résistants aux nématodes à la suite d'un traitement à la dose 25 %. Les résultats sont encourageants pour la mise au point de méthodes de contrôles biologiques.
Autorenporträt
Recruté en tant que stagiaire au Centre National de Recherche Agronomique en 2015, SERI Serge Pacôme a étudié la virulence des nématodes du bananiers en Cote d'ivoire. En 2017, il a conduit le monitoring des insectes dans plusieurs sociétés agroalimentaires. Son travail de thèse porte sur l'optimisation de lutte biologique contre les nématodes.