L'infirmité motrice cérébrale (IMC) constitue un handicap pour le développement de l'enfant et un facteur d'altération de l'interaction mère-enfant. Elle réduit ou mieux annule la notion de la réciprocité et celle de l'interdépendance entre ces deux êtres en présence. La capacité d'adaptation des IMC à des mesures des fonctionnements familiaux reste approximative quel que soit le handicap; à la place d'une réciprocité s'installe une altérité qui appelle à des ajustements de comportements et psychismes entre la mère et l'enfant vis-à-vis de la réalité du handicap. Et ceux qui bénéficient de la rééducation parviennent à des ajustements et adaptations comportementales très excellents et leurs parents parviennent à rendre cette terrible expérience humaine représentable, Cette étude encourage une collaboration entre parents et personnes qui assurent le suivi clinique et thérapeutique de ces enfants dans plusieurs centres spécialisés qui prennent en charge les enfants avec IMC.