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La lutte contre le tabagisme est l'un des plus grands défis de la promotion de la santé publique, car elle est responsable de taux de mortalité élevés qui pourraient être évités. Des études montrent que les composants dérivés de la combustion de la cigarette provoquent des changements épigénétiques, tels que la méthylation de la molécule d'ADN. Cette altération provoque le silençage des gènes, ce qui entraîne une absence d'expression des gènes et contribue à l'expression phénotypique de diverses maladies, en particulier les cancers, les maladies cardiovasculaires et les maladies pulmonaires.…mehr

Produktbeschreibung
La lutte contre le tabagisme est l'un des plus grands défis de la promotion de la santé publique, car elle est responsable de taux de mortalité élevés qui pourraient être évités. Des études montrent que les composants dérivés de la combustion de la cigarette provoquent des changements épigénétiques, tels que la méthylation de la molécule d'ADN. Cette altération provoque le silençage des gènes, ce qui entraîne une absence d'expression des gènes et contribue à l'expression phénotypique de diverses maladies, en particulier les cancers, les maladies cardiovasculaires et les maladies pulmonaires. Les télomères, quant à eux, sont des complexes ADN-protéines qui favorisent la stabilité du génome. Ils sont situés à l'extrémité des chromosomes eucaryotes et sont représentés chez l'homme par des séquences répétitives de 6 nucléotides (TTAGGG)n. Le raccourcissement des télomères se produit à chaque réplication cellulaire et cette réduction conduit à la sénescence cellulaire et à l'apoptose. Le stress oxydatif est l'un des facteurs qui accélère le raccourcissement des télomères et le tabagisme contribue à ce stress. Des études montrent une corrélation claire entre la consommation de tabac, le stress oxydatif, le raccourcissement précoce des télomères et une méthylation inadéquate de l'ADN.
Autorenporträt
Paulo Roberto Queiroz - Diplômé en sciences biologiques (BA et BSc) de l'université de Brasilia (1996) ; MSc en biologie moléculaire (2000) et PhD en biologie animale de l'université de Brasilia (2006) ; et post-doctorat en génétique moléculaire.