Étude rétrospective réalisée à l'Hôpital des Enfants de Toulouse sur une période de 12 ans, incluant 58 patients atteints d'un syndrome néphrotique idiopathique corticodépendant et traités par levamisole. L'effet est évalué d'après l'évolution du seuil de corticodépendance, du nombre annuel de rechutes, de la taille et de la vitesse de croissance. Nous avons constaté que le levamisole, aujourd'hui recommandé dans le cas d'une corticodépendance élevée, semblerait également montrer une efficacité en cas de corticodépendance de bas niveau ( 0,5 mg/kg/j). De plus le levamisole semble conférer une meilleure réponse sur la relance de la croissance et la diminution du nombre annuel de rechutes lorsqu'il est introduit dans les 3 premières années de la maladie. Les 5 effets indésirables relevés au cours de notre étude soulignent la faible toxicité du levamisole, mais rappellent que son utilisation doit être assortie d'une surveillance clinique et biologique régulière et prolongée.