Et on n'a rien retenu de l'histoire, de la mémoire, heurtoir et miroir du passé et l'isoloir du temps sans mouchoir. Sa mémoire, l'arrêtoir rejeté des affabulateurs dans la boutique des repoussoirs.Nul n'ose regarder l'anneau circulaire qui lie nos peines séculaires étouffées dans les décombres de notre histoire. Tout ceci s'est déjà passé, il y a des années. Peu importe ce que l'on fait de l'histoire ; le ciel est grand, bas et étoilé pour les rêveurs. Le ciel sans montagnes montre l'horizon ! Je ne parle pas à toi, élite, car sous ton ciel éclairé des étoiles de ton savoir, volé, ton crépuscule est plus noir que la tombe creusée dans la nuit pour un roi pauvre, mort dans l'indifférence de son exil.Le soleil a entamé sa course crépusculaire. Il faut qu'il se dépêche, car il doit faire nuit dans quelques heures quelque part. J'attends, assis sur les ruines de la Mairie. L'Hôtel de ville qui n'offre ni chambre, ni nourriture. Détruire, construire, détruire, construire, on a brûlé la maison des innocents : des gens du mauvais côté de l'histoire