Pour connaître l'enfant orphelin, abandonné et fugueur du point de vue de Hugo, de Malot et de Le Clézio, nous extrayons, d'abord, la définition que leur livre, respectif Les Misérables, Sans Famille, et Mondo et autres histoires, nous en donnent. Nous découvrons donc le lien de cette définition avec, d'un côté les besoins des enfants, et de l'autre, les traits de la famille, des lois, et des instances protectrices sociales. Deuxièmement, nous examinons les besoins des enfants orphelins, et les tyrannies exercées sur eux. Nous formulons ensuite, la définition de leurs besoins. Dernièrement, nous étudions minutieusement les besoins de ces enfants chez Le Clézio ; ce qui est d'une nature tout autre par rapport à ceux des enfants hugoliens et malotiens ; nous comparons donc ces deux groupes d'enfants. Par-là, nous obtenons les caractéristiques et les différences des faux-orphelins et des vrais orphelins chez le Clézio. Or nous distinguons les enfants -malgré tout- comme des êtres humains; dont il faut connaître, constamment, les nécessités nouvelles. Ce but se réalisera en ouvrant un dialogue efficace avec eux, et en revoyant continuellement les manières de les satisfaire les besoins.