Plusieurs malades sont dits allergiques aux bétalactamines à tort, avec toutes les restrictions secondaires. Cette étude visait d'étudier les caractéristiques d'enfants ayant une suspicion d'allergie aux bêtalactamines et d'exposer les diagnostics retenus. C'est une étude transversale, descriptive, réalisée sur des enfants suspects d'être allergiques aux bétalactamines. Il s'agissait de 38 enfants. Une urticaire typique était diagnostiquée chez (52,6%). Un exanthème maculopapuleux typique était noté chez (18,4%). Un seul cas d'angioedeme était répertorié. Selon le score de Bégaud, l'imputabilité chronologique était douteuse chez N=18 malades (47%). Des diagnostics différentiels étaient évoqués en cas d'imputabilité sémiologique douteuse (S1), comme l'infection N= 21 (55%), l'allergie à d'autres traitements pris en concomitance N=4 (10,5%), l'allergie alimentaire suite à la consommation de fruits de mer N=2 (5,26%), et l'histaminolibération induite par du chocolat (2,6%). Cette étude a permis de rappeler la possibilité de diagnostics alternatifs en dehors des allergies chez la population pédiatrique d'encourager les pédiatres à les represcrire après l'enquête de pharmacovigilance.