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La question de la prise en charge sanitaire des patients détenus est une préoccupation encore récente en France. Patient ou détenu ? Hôpital ou prison ? Le transfert de responsabilité des soins aux détenus, en 1994, du ministère de la Justice au ministère de la Santé a marqué un tournant. Mais la reconnaissance entière du statut de patient aux détenus souffrant d'un problème de santé demeure un processus long, situé au coeur de débats philosophiques complexexes et soumis aux vicissitudes des relations entre administrations. La création des services médico-psychologiques régionaux (SMPR), pour…mehr

Produktbeschreibung
La question de la prise en charge sanitaire des patients détenus est une préoccupation encore récente en France. Patient ou détenu ? Hôpital ou prison ? Le transfert de responsabilité des soins aux détenus, en 1994, du ministère de la Justice au ministère de la Santé a marqué un tournant. Mais la reconnaissance entière du statut de patient aux détenus souffrant d'un problème de santé demeure un processus long, situé au coeur de débats philosophiques complexexes et soumis aux vicissitudes des relations entre administrations. La création des services médico-psychologiques régionaux (SMPR), pour les soins en santé mentale, puis des unités de consultation et de soins ambulatoires (UCSA), pour le volet somatique, ont permis de faire rentrer l'hôpital dans la prison. Avec l'arrêté du 24 août 2000, prévoyant la création de 8 unités sécurisées hospitalières interrégionales (UHSI) en France, complété depuis, pour la psychiatrie, par la création des unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA), c'est désormais la prison qui se déporte au sein des murs de l'hôpital. C'est dans ce contexte qu'est analysé le projet de création de l'UHSI parisienne de la Pitié-Salpétrière à l'AP-HP.
Autorenporträt
Né le 6 janvier 1978, Artus PATY est directeur d'hôpital et formateur.Diplômé de Sciences-Po Paris et de l'EHESP, il a exercé à l'Hôpital militaire du Val-de-Grâce, à la Pitié-Salpétrière, puis au CHR d'Orléans, où il a notamment dirigé la reconstruction complète de l'hôpital. Il est actuellement directeur de projet du Cancéropôle de Bruxelles.