Confrontée depuis plusieurs années à de réels problèmes de gouvernance, la micro finance au Cameroun a connu une recrudescence dans la fermeture et la mise en liquidation de plusieurs de ses organisations. Le contrôle de ses institutions se limitent à la surveillance des organes de supervision dont la mission reste basée sur règlement n° 01/02/CEMAC/UMAC/COBAC relatif aux conditions d'exercice et de contrôle de l'activité de micro finance dans la CEMAC. L'évaluation par les agences de rating reste alors très limitée. Dans cette étude l'auteur s'appuie sur le guide technique élaboré conjointement par Microrate le CGAP, et la BID ; il évalue une EMF sur la base de quatorze indicateurs de performance en en les comparant à ceux de Microrate 29. Les résultats révèlent que la sollicitation d'un organisme de rating par cet établissement reste conditionnée par une bonne appropriation de leur critère d'évaluation.