En quoi l'Autrichien, au tournant du siècle, peut-il être considéré comme un modèle de victime? Comment, chez lui, la dette rejoint-elle le désir et surtout la faute, au sens latin de "falta", du manque? Fautif et victime, l'être autrichien a perdu tout repère. L'identité, tant nationale qu'individuelle, peut s'estomper dans la judéité. Elle est écartelée entre l'Anschluß et l'Ich Spaltung. Elle s'exprime à travers un langage dont le silence est l'apparence idéale. Schizoïde et colloïdal, l'organisme choisit - pour survivre - de lutter contre lui-même. Mais la mort n'est pas toujours le meilleur remède...