Le littoral algérien est situé à la frontière des plaques eurasienne et africaine. La collision entre ces deux plaques engendre des séismes parfois destructeurs qui peuvent générer des tsunamis, Ce fut le cas à Alger en 1365 mais également dans d'autres villes côtières comme à Oran en 1790 et à Jijel en 1856. Les travaux réalisés dans le cadre de cette étude ont permis tout d'abord de dresser plusieurs scénarios tsunamigènes préliminaires puis de définir une nouvelle échelle de risque tsunami. Cette échelle de risque comprend des paramètres relatifs à la vulnérabilité des côtes. Il s'agit alors de considérer les facteurs de vulnérabilités géologiques et géophysiques mais également ceux qui renvoient aux dégâts potentiels et aux populations exposées au même moment au risque sismique et au risque tsunami.