Les populations rurales dépendent fortement des ressources végétales ligneuses et non ligneuses pour la satisfaction de leurs besoins quotidiens. Les menacées sur plantes alimentaires sauvages sont sérieuses et exigent de trouver rapidement des solutions durables et le défi à relever est de trouver les équilibres entre les besoins de la population et les politiques de conservation. Les classements des espèces très menacées à protéger prioritairement dans leurs écosystèmes de prédilection montrent que la majorité de ces espèces se trouvent dans les forêts primaires; de nouveaux systèmes de protection basés sur des plans et programmes de gestion durable doivent être envisagés. Ce qui suscite d'affirmer que la Région Forestière de Kisangani n'est pas épargnée de la destruction inconsidérée que connaissent les forêts tropicales. Population enquêtée, Méthode d'analyse, Méthode d'identification des plantes menacées. Au total, 65 espèces ont été citées par les populations locales comme plantes alimentaires. Il ressort que 42% des plantes sont très vulnérables (soit 27), suivies de 34% des espèces vulnérables (soit 22) et 24% des espèces non vulnérables (soit 15).