Ce travail porte sur l'étude des Recombinaisons Auger dans les nanoparticules de silicum et de germanium enfouies dans une matrice de silice. Les niveaux d'énergie de l'électron et du trou sont calculés en tenant compte de la symétrie elliptique du bas de la bande de conduction et de la structure complexe du haut de la bande de valence. Pour approcher aux mieux les résultats expérimentaux obtenus par photoluminescence nous avons tenu en compte des vibrations du réseau cristallin. Un modèle théorique est proposé pour étudier les états polaroniques résultant du couplage résonant entre les vibrations des phonons de surface et les états électroniques dans les nanoparticules de silicium au régime de fort confinement. Un très bon accord entre les résultats théoriques et expérimentaux montre que les vibrations de surface n'agissent pas en tant que centres de diffusion qui renforcent les canaux non rayonnantes, mais plutôt d'éliminer les processus non radiatifs en améliorant ainsi le rendement radiatif à partir des nanoparticules de silicium.