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En transplantation humaine, l'induction d'une tolérance à une allogreffe, définie comme l'acceptation à long terme du greffon, sans lésion de rejet chronique et en l'absence de traitement immunosuppresseur, est devenue un objectif majeur. Cette étude est basée sur l'analyse d'un modèle de rejet chronique chez le rat suite au blocage de la voie de costimulation CD40/CD40L par transfert de séquences codantes pour CD40Ig. Ce traitement permet d'obtenir une survie indéfinie des allogreffes cardiaques chez 93% des receveurs sans toutefois empêcher la survenue du rejet chronique. Dans ce modèle,…mehr

Produktbeschreibung
En transplantation humaine, l'induction d'une tolérance à une allogreffe, définie comme l'acceptation à long terme du greffon, sans lésion de rejet chronique et en l'absence de traitement immunosuppresseur, est devenue un objectif majeur. Cette étude est basée sur l'analyse d'un modèle de rejet chronique chez le rat suite au blocage de la voie de costimulation CD40/CD40L par transfert de séquences codantes pour CD40Ig. Ce traitement permet d'obtenir une survie indéfinie des allogreffes cardiaques chez 93% des receveurs sans toutefois empêcher la survenue du rejet chronique. Dans ce modèle, nous avons pu démontrer que, malgré l'apparition de lésions de rejet chronique, les receveurs développent des cellules régulatrices de type T CD8+CD45RClow avec la capacité d'induire des mécanismes de tolérance infectieuse spécifique du donneur chez des seconds receveurs. Afin d'éliminer la présence de rejet chronique, nous avons utilisé des stratégies de blocage simultané de plusieurs voies de costimulation et nous avons montré l'intérêt immunologique du blocage simultanément de deux voies de costimulation dans l'obtention d'une tolérance complète sans lésion de rejet chronique.
Autorenporträt
Après une Thèse de Sciences à l'Université de Paris VII, Carole Guillonneau a rejoint le laboratoire du Pr Peter Doherty en Australie, pour y effectuer un stage postdoctoral. En 2009, elle a été recrutée chargée de recherche au CNRS et a intégré l¿INSERM U643 à Nantes. Ses travaux portent sur les mécanismes de tolérance à une allogreffe cardiaque.