Ce livre a pour objet d'étude une correspondance d'artiste pour le moins atypique entre un critique d'art solitaire Paul Bion et l'illustre sculpteur américain Augustus Saint-Gaudens. A travers une relation épistolaire de 23 ans et 598 feuillets se tissent les différents liens établis par les deux amis avec leurs contemporains. En analysant les développements et les conséquences de leurs échanges, notre étude soulève l'importance de la mise en place d'un réseau social artistique et met en évidence la position centrale de Bion au c ur de la colonie américaine parisienne et son rôle de conseiller auprès de Saint-Gaudens et de Frederick MacMonnies.