Notre étude a porté sur l'évaluation de la prise en charge des victimes des violences sexuelles par les organisations non gouvernementales en Zone de Santé de Beni, Oicha et Mutwanga de 2004 à Juin 2007. Compte tenu de l'insuffisance d'information et de l'accompagnement de la victime dans les processus réparateurs socio judiciaires, considérant l'asymétrie entre la qualité des soins prodigués aux victimes et la spécificité de leur demande : reconnaître le degré d'attente de son intégrité psychique et psychologique (socio économique, judiciaire et médicale), considérant l'inexistence d'une démarche thérapeutique interdisciplinaire qui considère la victime comme un tout indivisible, dont la mission serait la réparation de sa dignité et son honneur, nous estimons que leur prise en charge serait encore insuffisante et contribuerait à leur rétraumatisation.