Les politiques de mobilité à Paris, Londres, Bogotá et Santiago partent de la conviction commune d' un excès de circulation automobile qui est à l'origine d'externalités intolérables. Les interventions mises en place montrent une forte décision de s 'y attaquer. Dans le cas de Londres, l'analyse se centre sur les effets du péage de congestion. Le péage est un succès technique et politique. Cependant, son coût de collecte est très supérieur aux bénéfices économiques. A Paris, la mise en place des couloirs bus diminue l'espace de la voiture et son utilisation. Cependant la circulation ralentit. A Bogota, le bilan est mitigé. L 'amélioration des TC avec la mise en place de Transmilenio apporte des bénéfices importants. Cependant, l'interdiction de circulation crée une désutilité pour une minorité. A Santiago, les informations disponibles ne permettent pas d'être concluant. Le succès des autoroutes à péage et les problèmes de Transantiago forceraient un report modal vers l'automobile. Des questions sur la pertinence de l 'évaluation économique comme instrument d'évaluation de politiques de développement durable sont aussi développées dans cette recherche.