Dans de nombreux pays francophones. le travail de fin d'études fait partie des exigences en matière de formation des enseignants. Le défi, pour les étudiants, est de problématiser, questionner et analyser une pratique professionnelle débutante, à l'aide de repères théoriques et de recherches sur le terrain. Il s'agit d'un travail écrit centré sur des capacités de conscientisation, de distanciation et de réflexivité. Au-delà de cette visée,parfois fort ambitieuse,se greffe une difficulté supplémentaire liée à la formalisation. On le sait, la maitrise de la langue fait de plus en plus défaut et cette lacune complique considérablement la tâche des étudiants et des formateurs. Notre recherche propose d'interroger l'impact des compétences langagières sur la qualité des travaux de fin d'études, à partir des perceptions des enseignants-formateurs qui accompagnent la démarche. Après un détour théorique qui définira les principes et concepts retenus pour étayer notre réflexion,nous tenterons d'identifier la nature des difficultés et comportements langagiers récurrents, tant sur les plans linguistique que pragmatique, puis de les analyser afin d'envisager des perspectives d'actions futures.